
Les actionnaires risquent de ne pas être consultés avant l'été.
PAS d'assemblée générale des actionnaires possible avant le 1er juillet 2007. À en croire une source proche du dossier, très impliquée dans les négociations, il reste très peu d'espoir de voir Suez et Gaz de France fixer les termes de leur fusion avant les élections présidentielles. Et des chances de plus en plus grandes de reporter tout le calendrier du rapprochement après le 1er juillet, date de l'ouverture à la concurrence des marchés de l'énergie, conformément aux voeux du Conseil constitutionnel.
Pas de plan B
Depuis la décision des Sages, les équipes des deux groupes s'efforcent pourtant de trouver une solution technique pour commencer à acter cette fusion, quitte à en reporter la mise en oeuvre effective après la date fatidique du 1er juillet. Mais, si certains - de moins en moins nombreux - veulent encore y croire, il semble de plus en plus évident que cette solution n'existe pas. En tout cas, tous les schémas proposés ont été abandonnés les uns après les autres. Notamment celui qui consistait à ce que les deux entreprises prennent une participation dans l'autre. Non seulement Gaz de France, mais aussi les administrateurs de Suez s'y seraient opposés. Et, pour l'heure, aucun « plan B » permettant de rassurer les actionnaires des deux groupes quant à une fusion en deux temps n'a été trouvé. Il est vrai que l'incertitude liée à l'élection présidentielle, avec la possibilité de voir la privatisation de GDF - et donc la fusion - remise en cause, incite à la prudence.
Selon une autre source, «personne ne croit que l'opération se réalisera comme elle était prévue, mais personne ne veut assumer le fait de dire qu'il faut l'arrêter». Effectivement, le gouvernement s'est tellement impliqué dans cette fusion qu'il ne peut pas se déjuger. Quant aux deux entreprises, elles ne veulent ni ne peuvent prendre la responsabilité d'endosser l'échec du projet. La question est de savoir combien de temps elles pourront rester silencieuses.
PAS d'assemblée générale des actionnaires possible avant le 1er juillet 2007. À en croire une source proche du dossier, très impliquée dans les négociations, il reste très peu d'espoir de voir Suez et Gaz de France fixer les termes de leur fusion avant les élections présidentielles. Et des chances de plus en plus grandes de reporter tout le calendrier du rapprochement après le 1er juillet, date de l'ouverture à la concurrence des marchés de l'énergie, conformément aux voeux du Conseil constitutionnel.
Pas de plan B
Depuis la décision des Sages, les équipes des deux groupes s'efforcent pourtant de trouver une solution technique pour commencer à acter cette fusion, quitte à en reporter la mise en oeuvre effective après la date fatidique du 1er juillet. Mais, si certains - de moins en moins nombreux - veulent encore y croire, il semble de plus en plus évident que cette solution n'existe pas. En tout cas, tous les schémas proposés ont été abandonnés les uns après les autres. Notamment celui qui consistait à ce que les deux entreprises prennent une participation dans l'autre. Non seulement Gaz de France, mais aussi les administrateurs de Suez s'y seraient opposés. Et, pour l'heure, aucun « plan B » permettant de rassurer les actionnaires des deux groupes quant à une fusion en deux temps n'a été trouvé. Il est vrai que l'incertitude liée à l'élection présidentielle, avec la possibilité de voir la privatisation de GDF - et donc la fusion - remise en cause, incite à la prudence.
Selon une autre source, «personne ne croit que l'opération se réalisera comme elle était prévue, mais personne ne veut assumer le fait de dire qu'il faut l'arrêter». Effectivement, le gouvernement s'est tellement impliqué dans cette fusion qu'il ne peut pas se déjuger. Quant aux deux entreprises, elles ne veulent ni ne peuvent prendre la responsabilité d'endosser l'échec du projet. La question est de savoir combien de temps elles pourront rester silencieuses.
Source: Le Figaro
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