Le Comité central d'entreprise de GDF va engager une procédure pour délit d’entrave. Il accuse les directions des deux groupes de ne pas lui fournir suffisamment d'informations sur le dossier de fusion. Ce nouveau rebondissement risque de retarder le mariage entre Suez et GDF.
Le CCE de GDF estime ne pas avoir toutes les pièces en main pour se prononcer, comme prévu le 10 novembre, sur la fusion entre Suez et GDF. Il a donc décidé d’engager une procédure en référé au Tribunal de grande instance pour délit d’entrave contre les directions des deux groupes. "Nous dénonçons notamment le fait d'être convoqué pour un CCE le 10 novembre, alors que les délais pour avoir les documents préparatoires sont d'ores et déjà passés, et que compte tenu de l'ampleur de l'affaire et du nombre de renseignements qu'on a demandés, il nous faut plus de 10 jours pour rendre un avis", a expliqué un membre de cette instance représentative du personnel. "Nous souhaitons donc le report de ce CCE", a-t-il ajouté.
Or son avis, même négatif, est obligatoire pour que le projet de rapprochement puisse s'opérer.
Les représentants du personnel veulent obtenir "le projet du traité de fusion dans son intégralité", "les documents sur l'organisation industrielle et managériale de GDF-Suez", "le plan d'affaire du futur groupe, avec ses niveaux d'investissement et d'endettement", et "des informations précises et complètes sur les conséquences sociales du projet de fusion".
Le report du CCE consultatif retarderait encore la fusion de GDF avec Suez, déjà repoussée à fin décembre au plus tôt. Le projet, qui devait se concrétiser en février, a déjà rencontré de multiples obstacles : vote des députés sur la privatisation de GDF, concessions faites à la Commission européenne, tensions entre les groupes pour la répartition des pouvoirs. Mais les deux dirigeants, Gérard Mestrallet et Jean-François Cirelli, ont tenu lundi à rassurer sur le respect du calendrier : « Nous sommes toujours dans les temps », avaient-ils affirmé.
Source: Le Figaro
Le CCE de GDF estime ne pas avoir toutes les pièces en main pour se prononcer, comme prévu le 10 novembre, sur la fusion entre Suez et GDF. Il a donc décidé d’engager une procédure en référé au Tribunal de grande instance pour délit d’entrave contre les directions des deux groupes. "Nous dénonçons notamment le fait d'être convoqué pour un CCE le 10 novembre, alors que les délais pour avoir les documents préparatoires sont d'ores et déjà passés, et que compte tenu de l'ampleur de l'affaire et du nombre de renseignements qu'on a demandés, il nous faut plus de 10 jours pour rendre un avis", a expliqué un membre de cette instance représentative du personnel. "Nous souhaitons donc le report de ce CCE", a-t-il ajouté.
Or son avis, même négatif, est obligatoire pour que le projet de rapprochement puisse s'opérer.
Les représentants du personnel veulent obtenir "le projet du traité de fusion dans son intégralité", "les documents sur l'organisation industrielle et managériale de GDF-Suez", "le plan d'affaire du futur groupe, avec ses niveaux d'investissement et d'endettement", et "des informations précises et complètes sur les conséquences sociales du projet de fusion".
Le report du CCE consultatif retarderait encore la fusion de GDF avec Suez, déjà repoussée à fin décembre au plus tôt. Le projet, qui devait se concrétiser en février, a déjà rencontré de multiples obstacles : vote des députés sur la privatisation de GDF, concessions faites à la Commission européenne, tensions entre les groupes pour la répartition des pouvoirs. Mais les deux dirigeants, Gérard Mestrallet et Jean-François Cirelli, ont tenu lundi à rassurer sur le respect du calendrier : « Nous sommes toujours dans les temps », avaient-ils affirmé.
Source: Le Figaro
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