Le producteur canadien d'uranium SXR Uranium One a annoncé, lundi 12 février, qu'il allait acheter son concurrent national UrAsia Energy pour un montant de 3,9 milliards de dollars (2,95 milliards d'euros) afin de créer un géant du secteur et profiter de la forte demande dont bénéficie ce métal, avec le retour en force de l'énergie nucléaire.
Aux termes d'un accord conclu entre les deux sociétés, SXR va offrir aux actionnaires d'UrAsia 0,45 % de ses titres pour chacune des actions qu'ils détiennent, ce qui représentait une valeur de 7,05 dollars canadiens (4,62 euros) par titre UrAsia au cours de clôture vendredi.
Le mariage de ces deux groupes, encore sujet au feu vert des actionnaires, va donner le jour à une entité commune d'une valeur boursière globale de quelque 5 milliards de dollars américains (3,84 milliards d'euros), ce qui le classe "parmi les plus grands producteurs d'uranium au monde", selon un communiqué commun des deux entreprises publié au Canada. Le nouvel ensemble se hissera en effet au septième rang mondial des producteurs d'uranium et sera baptisée "Uranium One".
Aux termes d'un accord conclu entre les deux sociétés, SXR va offrir aux actionnaires d'UrAsia 0,45 % de ses titres pour chacune des actions qu'ils détiennent, ce qui représentait une valeur de 7,05 dollars canadiens (4,62 euros) par titre UrAsia au cours de clôture vendredi.
Le mariage de ces deux groupes, encore sujet au feu vert des actionnaires, va donner le jour à une entité commune d'une valeur boursière globale de quelque 5 milliards de dollars américains (3,84 milliards d'euros), ce qui le classe "parmi les plus grands producteurs d'uranium au monde", selon un communiqué commun des deux entreprises publié au Canada. Le nouvel ensemble se hissera en effet au septième rang mondial des producteurs d'uranium et sera baptisée "Uranium One".
IMPORTANTES RÉSERVES D'URANIUM
Le groupe commun affichera les réserves parmi les plus importantes au monde de ce métal radioactif, nécessaire à la fabrication de combustible nucléaire.
Il prévoit une production annuelle de sesquioxyde d'uranium (U308) de 7 millions de livres en 2008, répartie sur cinq sites en Afrique du Sud, où le groupe sera très présent, au Kazakhstan, en Australie, au Canada et aux Etats-Unis.
Ses réserves prouvées et probables s'élèvent à 49 millions de livres, ses ressources indicatives et éventuelles atteignent respectivement 102 millions et 269 millions de livres.
Ce qui devrait permettre au groupe de rivaliser avec les poids lourds du secteur. La Russie vient d'annoncer la création d'un "champion national" de l'uranium, une nouvelle société d'extraction qui assurera l'approvisionnement de tout le secteur national du nucléaire destiné à être regroupé dans un nouveau holding, Atomprom. La "compagnie minière d'uranium" (OuGRK, Uranium mining company), une société par action, a été créée par deux compagnies publiques russes du secteur, Tvel et Tekhsnabexpor. Les réserves d'uranium en Russie peuvent assurer les besoins du pays pendant près de soixante ans.
Le secteur est porteur car, avec le triplement des prix du pétrole depuis 2002, de nombreux pays dans le monde souhaitent relancer leurs programmes nucléaires et développer une source d'énergie alternative, afin de limiter leur dépendance aux hydrocarbures.
Il prévoit une production annuelle de sesquioxyde d'uranium (U308) de 7 millions de livres en 2008, répartie sur cinq sites en Afrique du Sud, où le groupe sera très présent, au Kazakhstan, en Australie, au Canada et aux Etats-Unis.
Ses réserves prouvées et probables s'élèvent à 49 millions de livres, ses ressources indicatives et éventuelles atteignent respectivement 102 millions et 269 millions de livres.
Ce qui devrait permettre au groupe de rivaliser avec les poids lourds du secteur. La Russie vient d'annoncer la création d'un "champion national" de l'uranium, une nouvelle société d'extraction qui assurera l'approvisionnement de tout le secteur national du nucléaire destiné à être regroupé dans un nouveau holding, Atomprom. La "compagnie minière d'uranium" (OuGRK, Uranium mining company), une société par action, a été créée par deux compagnies publiques russes du secteur, Tvel et Tekhsnabexpor. Les réserves d'uranium en Russie peuvent assurer les besoins du pays pendant près de soixante ans.
Le secteur est porteur car, avec le triplement des prix du pétrole depuis 2002, de nombreux pays dans le monde souhaitent relancer leurs programmes nucléaires et développer une source d'énergie alternative, afin de limiter leur dépendance aux hydrocarbures.
Source: Le Monde
No comments:
Post a Comment